Qui suis-je?

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Bonjour à tous!

Je m'appelle Silvia De Simone, je suis née à Rome il y a quelques années déjà et je suis professeure de langue française depuis 2001.

   
 

Première rencontre

Mon amour pour les langues a commencé quand j'étais encore toute petite, lorsque, après quelques semaines d'école maternelle, je revenais à la maison parfaitement bilingue: ma mère, qui vient de Sardaigne, était horrifiée en voyant sa petite fillette qui s'exprimait aussi bien en romain qu'en italien!

A l'âge de 9 ans j'ai eu mon premier contact avec la langue française: j'étais en vacances en colonie à Cesenatico, sur les côtes de la mer Adriatique, et j'ai connu un couple (frère et sœur) qui parlait en français. Ils étaient un peu plus jeunes que moi et rien que leurs prénoms - pour moi extrêmement exotiques, Michel et Cosette - me fascinaient.

   

Mes études

Arrivée au collège, mes parents ont décidé de m'inscrire dans le cours de mon école où l'on étudiait le français, pour bien être sûrs que je ne partagerais aucun enseignant avec mon frère, plus âgé que moi de deux ans. Ce fut mon bonheur! Ma cousine Elvira, qui avait la chance d'étudier le français comme moi, m'avait déjà préparée au charme de cette langue merveilleuse, qui m'a tout de suite passionnée. A cette époque ma francophilie était une vraie maladie.

Au lycée, en rencontrant le grec et le latin (encore de grandes passions), j'ai dû abandonner l'étude du français, mais j'ai quand même continué de le cultiver en écrivant à ma correspondante Véronique, qui habitait à Saint-Céré, un petit village du Quercy, dans le sud-ouest de la France. Nos lettres n'étaient pas très fréquentes, mais nous avons réussi à garder le contact jusqu'à nous rencontrer à l'âge de 20 ans. Lorsque Véro s'est mariée à Londres en 2005, j'ai été sa témoigne de noces et aujourd'hui on essaie de se voir au moins une fois par an.

   
 

Finalement en France!

En 1987, à l'âge de 15 ans, j'ai eu le bonheur de faire mon premier voyage en France. Je me souviens encore de mon arrivée à Paris: lorsque le car nous emmenait de l'aéroport Charles de Gaulle à notre résidence universitaire à Châtenait Malabry, je regardais les rues qui défilaient derrière la vitre et toutes ces enseignes en français me semblaient sortir d'un monde de rêve. Dans la rue, dans les magasins, je parlais avec n'importe qui et le fait de comprendre (et, encore plus, de me faire comprendre) dans une langue étrangère me semblait une sorte de magie.

   

L'université

Après le lycée, au moment de m'inscrire à l'Université, j'ai dû décider quelle passion il fallait que j'abandonne: celle pour les langues mortes ou celle pour les langues vivantes. Finalement, après avoir fréquenté pendant un an les cours de la Fac de Lettres Anciennes et avoir réussi l'examen de Littérature Grecque, je suis entrée à la Fac de Langues Etrangères Modernes auprès de l'Université "La Sapienza" de Rome.

Les années de l'Université ont été pour moi l'occasion de reprendre mes études de français, que j'avais quittée après les deux premières années du lycée. Pendant cette période, j'ai connu personnellement ma correspondante Véronique, ce qui m'a permis d'évoluer dans la langue et dans ma connaissance de la culture française.

   
 

Dieppe

Mais l'expérience qui m'a permis d'atteindre le niveau de français que j'ai aujourd'hui a été mon année à Dieppe, en Normandie, où j'ai été assistante d'italien dans trois collèges et dans un lycée à partir d'octobre 1997 jusqu'à mai 1998.

Mon expérience au lycée Ango de Dieppe a été aussi mon "initiation" à l'enseignement. Je me souviens de mes jambes qui tremblaient lorsque je devais entrer en classe! Pendant ces mois, j'ai rencontré des amis qui aujourd'hui restent parmi les meilleurs, même si je ne peux pas les voir très souvent.

Rentrée à Rome, j'ai écrit mon mémoire de maîtrise en Littérature Française sur Pascal Quignard, un écrivain contemporain que j'ai eu l'honneur et le plaisir de rencontrer à Paris en décembre 1998.

   

En classe!

Après la maîtrise et trois années de SSIS (l'Ecole de Spécialisation pour devenir enseignant), deux années pour l'enseignement du Français et une année pour être professeur de "soutien", j'ai commencé à travailler dans les écoles publiques.

J'ai enseigné dans les lycées seulement pendant une année, ensuite j'ai travaillé dans plusieurs collèges dans Rome (Monteverde, Laurentina, cinq années dans le quartier de la Magliana, La Giustiniana) et à Ladispoli, sur la côte au nord de la capitale.

En septembre 2012, après douze années de precariato, j'ai été finalement affectée à temps illimité (di ruolo!)et j'ai travaillé pendant mon année de "stage"(!) dans les collèges de Grottaferrata et de Frascati.

   
 

Prof pour toujours

En juin 2013, j'ai eu mon poste définitif auprès du collège "Caio Duilio" d'Ostie (encore sur la côte!), dont je garde un superbe souvenir et où j'ai fait de mon mieux pour promouvoir la passion  pour le français en particulier.

Depuis 2016 je suis au collège "Forlanini" de Rome: qu'est-ce que je vais devenir encore?

On va voir...